Dans un monde en constante évolution, les défis contemporains – qu’ils soient environnementaux, économiques, sociaux ou culturels – appellent des réponses complexes qui ne peuvent être appréhendées de manière cloisonnée.
L’interdisciplinarité s’impose dès lors comme une démarche essentielle, tant dans la recherche que dans la formation, pour produire des savoirs à même de répondre à la complexité du réel.
Ce colloque, qui prolonge une réflexion entamée lors de la première manifestation scientifique sur le sujet, du 07 au 9 novembre 2024, propose de réfléchir au rôle et aux potentialités de l’interdisciplinarité au sein et hors des murs de l’université.
À l’heure où les universités sont appelées à renforcer leur impact sur leur environnement, il est fondamental de s’interroger sur les modalités de circulation des savoirs entre les disciplines, mais aussi entre les sphères académiques, économiques, sociales culturelles et politiques.
Quelques questions clés :
- Quels sont les besoins des entreprises ?
- Par quoi se caractérisent les profils des étudiants qu’on cherche à recruter ?
- Quelles sont compétences requises pour les différentes professions ?
Un échange entre les universitaires et les acteurs socio-économiques permet une meilleure visibilité et facilite l’élaboration d’un référentiel des compétences dont ont besoin les entreprises.
Cependant, un enseignement universitaire fondé sur le morcellement du savoir et sur l’hyperspécialisation n'est pas adapté aux besoins de la société et peut même paralyser l’étudiant quand il ne trouve pas de travail correspondant à sa spécialité.
L’interdisciplinarité permet non seulement de surmonter un tel écueil en resserrant les liens entre l’université et son environnement, mais elle offre également plusieurs avantages :
Élargissement du rayonnement et du positionnement de l'université à l'échelle régionale, nationale et internationale
Accroissement de la visibilité des emplois offerts aux jeunes diplômés
Collaboration constante entre les universitaires et les chefs des entreprises
Développement de la recherche appliquée, de l'innovation et de la création au sein des instituts, des laboratoires et des centres de recherche universitaire
Cependant, pour réaliser un tel projet interdisciplinaire si ambitieux, autant l’engagement de l’université est fondamental, autant la responsabilité des acteurs économiques, politiques et financiers est importante.
En ce sens, l'université est invitée à ne pas s’enfermer sur elle-même, mais devrait rester ouverte sur son environnement socio-économique en accordant aux entrepreneurs la possibilité de donner leurs opinions sur les contenus des programmes d’enseignement et sur les divers parcours de formation et en leur permettant de siéger dans les conseils scientifiques des facultés et de l’université.
De même, les entreprises se développent mieux non seulement grâce à une bonne infrastructure, mais aussi grâce à :
L’esprit d’initiative et d’innovation des jeunes diplômés ayant eu une solide formation universitaire
L’apport et l'expertise des enseignants chercheurs
Les brevets d’invention et les projets de recherche conjoints
Les pistes de recherches sur la dynamique d’une telle interaction interdisciplinaire sont donc multiples et les interrogations variées :
- Comment l’université peut-elle s’engager dans la formation et la recherche grâce à des pratiques interdisciplinaires ?
- Quels cadres institutionnels les favorisent ou, au contraire, les freinent ?
- De quelle manière ces pratiques peuvent-elles irriguer le tissu économique, social et culturel local-régional et international ?
- Et inversement, comment les besoins peuvent-ils inspirer des formes innovantes de collaboration entre les disciplines ?
Ce deuxième colloque :
Se veut un espace de dialogue entre chercheurs, enseignants, professionnels, acteurs institutionnels, artistes, entrepreneurs et décideurs
Vise à croiser les regards, à partager des expériences et à dégager des perspectives concrètes pour une interdisciplinarité vivante, structurante et féconde
Aide à l’adaptation de nouvelles approches en ce qui concerne la promotion de l’emploi, la formation à dispenser et le suivi de la formation, en particulier pour répondre aux besoins des jeunes étudiants
Cherche à mettre sur la table des actions tangibles qui encouragent les initiatives privées ou collectives et l’esprit d’entreprenariat
Tend à encourager et consolider une culture qui respecte la biodiversité, les écosystèmes (à l’instar de l’expérience menée à Sfax, dans le département de français)
Six axes seront les articulations de ce deuxième colloque :
Théories et modèles de l’interdisciplinarité (Histoire, concepts, approches et tensions épistémologiques et méthodologiques)
L’interdisciplinarité dans les pratiques de formation et de recherche (Expériences pédagogiques, projets de recherche, partenariats institutionnels)
Interactions entre monde académique et milieux socio-économiques (Co-construction de savoirs, professionnalisation, insertion, innovation sociale, recherche-action, living labs)
Culture, art et interdisciplinarité (Création artistique, hybridation des savoirs, dialogue sciences et arts)
Politiques et gouvernance de l’interdisciplinarité (Structures universitaires, financement de la recherche, reconnaissance académique)
Interdisciplinarité et écologie (relation université-société-nature)
Pr. Mustapha TrabelsiResponsable du colloque
Dans un monde en constante évolution, les défis contemporains – qu’ils soient environnementaux, économiques, sociaux ou culturels – appellent des réponses complexes qui ne peuvent être appréhendées de manière cloisonnée.
L’interdisciplinarité s’impose dès lors comme une démarche essentielle, tant dans la recherche que dans la formation, pour produire des savoirs à même de répondre à la complexité du réel.
Ce colloque, qui prolonge une réflexion entamée lors de la première manifestation scientifique sur le sujet, du 07 au 9 novembre 2024, propose de réfléchir au rôle et aux potentialités de l’interdisciplinarité au sein et hors des murs de l’université.
À l’heure où les universités sont appelées à renforcer leur impact sur leur environnement, il est fondamental de s’interroger sur les modalités de circulation des savoirs entre les disciplines, mais aussi entre les sphères académiques, économiques, sociales culturelles et politiques.
Quelques questions clés :
- Quels sont les besoins des entreprises ?
- Par quoi se caractérisent les profils des étudiants qu’on cherche à recruter ?
- Quelles sont compétences requises pour les différentes professions ?
Un échange entre les universitaires et les acteurs socio-économiques permet une meilleure visibilité et facilite l’élaboration d’un référentiel des compétences dont ont besoin les entreprises.
Cependant, un enseignement universitaire fondé sur le morcellement du savoir et sur l’hyperspécialisation n'est pas adapté aux besoins de la société et peut même paralyser l’étudiant quand il ne trouve pas de travail correspondant à sa spécialité.
L’interdisciplinarité permet non seulement de surmonter un tel écueil en resserrant les liens entre l’université et son environnement, mais elle offre également plusieurs avantages :
Cependant, pour réaliser un tel projet interdisciplinaire si ambitieux, autant l’engagement de l’université est fondamental, autant la responsabilité des acteurs économiques, politiques et financiers est importante.
En ce sens, l'université est invitée à ne pas s’enfermer sur elle-même, mais devrait rester ouverte sur son environnement socio-économique en accordant aux entrepreneurs la possibilité de donner leurs opinions sur les contenus des programmes d’enseignement et sur les divers parcours de formation et en leur permettant de siéger dans les conseils scientifiques des facultés et de l’université.
De même, les entreprises se développent mieux non seulement grâce à une bonne infrastructure, mais aussi grâce à :
Les pistes de recherches sur la dynamique d’une telle interaction interdisciplinaire sont donc multiples et les interrogations variées :
- Comment l’université peut-elle s’engager dans la formation et la recherche grâce à des pratiques interdisciplinaires ?
- Quels cadres institutionnels les favorisent ou, au contraire, les freinent ?
- De quelle manière ces pratiques peuvent-elles irriguer le tissu économique, social et culturel local-régional et international ?
- Et inversement, comment les besoins peuvent-ils inspirer des formes innovantes de collaboration entre les disciplines ?
Ce deuxième colloque :
Six axes seront les articulations de ce deuxième colloque :